Nous devions choisir dans l’art ce qui représentait pour nous la jeunesse et la francophonie, nous avons choisi le film LOL.
DESCRIPTION DE LA SCÈNE :
Dans cette scène nous pouvons voir des filles qui vont faire du shopping pendant que les garçons vont acheter une guitare pour leur groupe de musique.
Cette scène nous montre la surconsommation des filles et comment la société voit la surconsommation comme une chose négative et sans réparation.
SYNOPSIS :
La vie de Lola, 16 ans, ses études, son journal intime, ses amis, ses petits copains, ses parents en guerre, les cours.
Le jour de la rentrée, Lola retrouve ses amis : Stéphane, Maël, Charlotte, Paul-Henri, Medhi, David, Arthur… Lola sort avec Arthur mais le jour même, il lui avoue qu'il l'a trompée pendant les vacances. Elle décide de lui dire la même chose, mais c'est un mensonge. Elle est tout de suite consolée par Maël, son meilleur ami et celui d'Arthur. Lola se rapproche de Maël et tombe amoureuse de lui. Mais elle n'arrive pas à parler de ses problèmes à sa mère qui vient de divorcer, même si elle fréquente le père de Lola en cachette, ce que la jeune fille ne tarde pas à découvrir. La mère de Lola découvre son journal intime et le lit.
Dans cette scène nous pouvons voir des filles qui vont faire du shopping pendant que les garçons vont acheter une guitare pour leur groupe de musique.
Cette scène nous montre la surconsommation des filles et comment la société voit la surconsommation comme une chose négative et sans réparation.
SYNOPSIS :
La vie de Lola, 16 ans, ses études, son journal intime, ses amis, ses petits copains, ses parents en guerre, les cours.
Le jour de la rentrée, Lola retrouve ses amis : Stéphane, Maël, Charlotte, Paul-Henri, Medhi, David, Arthur… Lola sort avec Arthur mais le jour même, il lui avoue qu'il l'a trompée pendant les vacances. Elle décide de lui dire la même chose, mais c'est un mensonge. Elle est tout de suite consolée par Maël, son meilleur ami et celui d'Arthur. Lola se rapproche de Maël et tombe amoureuse de lui. Mais elle n'arrive pas à parler de ses problèmes à sa mère qui vient de divorcer, même si elle fréquente le père de Lola en cachette, ce que la jeune fille ne tarde pas à découvrir. La mère de Lola découvre son journal intime et le lit.
Nous allons vous expliquer ce qu’est le slam. Ensuite nous vous présenterons un montage photos illustrant la chanson Roméo kiffe Juliette de Grand Corps Malade. Nous terminerons par un conte inspiré par les trois photos que nous avons retenues parmi les photos du concours Retratos de una generación organisé à l’occasion de la sortie du film « les Beaux Gosses ».
Le slam, c’est quoi:
Le Slam est un mouvement poétique, social et culturel. Le Slam est la création d'un poème qui exprime une sorte de sentiment, des émotions ou des expériences ressentie par quelqu'un. Un poème est joint avec de la musique et la chorégraphie.
Il apparaît à Chicago dans les années 80. Il se base sur les cultures poétiques européennes, américaines et africaines mais en plus, il y a une ferme volonté de donner la parole à toutes et tous.
Le Slam est inspiré du mouvement punk et du mouvement hip hop pour ses revendications sociales. Mais surtout, le slam abolit les frontières de styles et de genres, la barrière entre les poètes de la rue et les poètes académiques.
Marc Smith, un jeune écrivain de Chicago, est le créateur du mouvement Slam. Dans un bar nommé le Green Mill, il organise les premières compétitions de poésie arbitrées par le public.
L’International Organisation du Performant Poètes structure et resserre les liens entre les nombreuses équipes qui organisent des slams à travers les États-Unis. Le mouvement se propage et se fédère avec le premier Grand Slam National Américain en 1990 à San Francisco.
Le Slam tire sa force de la diversité des voix et de l’organisation très précise des championnats, régi par des règles strictes qui permettent au mouvement de rester à la fois ouvert et créatif sans perdre la notion de communauté.
Après dix ans de sa naissance dans les années 80, les premiers journalistes commencent à s’intéresser au slam. Dans les dernières années des années 90, un film est réalisé sur le Slam.
Grâce à la production de ce film sur le Slam, le mouvement commence à se développer en Europe, Israël et aussi à Singapour.
En France le Slam est devenu important, mais il conserve le modèle Americain, dans les compétitions, le jury est le public.
Les artistes les plus importants sont : Grand Corps le malade, Plan B, Joby Bernabé, Saul williams et Souleymane Diamanka. El les slams les plus importants sont : Comme Une Evidence, Dead and Buried, L'Hiver Peul…
Le Slam est un mouvement poétique, social et culturel. Le Slam est la création d'un poème qui exprime une sorte de sentiment, des émotions ou des expériences ressentie par quelqu'un. Un poème est joint avec de la musique et la chorégraphie.
Il apparaît à Chicago dans les années 80. Il se base sur les cultures poétiques européennes, américaines et africaines mais en plus, il y a une ferme volonté de donner la parole à toutes et tous.
Le Slam est inspiré du mouvement punk et du mouvement hip hop pour ses revendications sociales. Mais surtout, le slam abolit les frontières de styles et de genres, la barrière entre les poètes de la rue et les poètes académiques.
Marc Smith, un jeune écrivain de Chicago, est le créateur du mouvement Slam. Dans un bar nommé le Green Mill, il organise les premières compétitions de poésie arbitrées par le public.
L’International Organisation du Performant Poètes structure et resserre les liens entre les nombreuses équipes qui organisent des slams à travers les États-Unis. Le mouvement se propage et se fédère avec le premier Grand Slam National Américain en 1990 à San Francisco.
Le Slam tire sa force de la diversité des voix et de l’organisation très précise des championnats, régi par des règles strictes qui permettent au mouvement de rester à la fois ouvert et créatif sans perdre la notion de communauté.
Après dix ans de sa naissance dans les années 80, les premiers journalistes commencent à s’intéresser au slam. Dans les dernières années des années 90, un film est réalisé sur le Slam.
Grâce à la production de ce film sur le Slam, le mouvement commence à se développer en Europe, Israël et aussi à Singapour.
En France le Slam est devenu important, mais il conserve le modèle Americain, dans les compétitions, le jury est le public.
Les artistes les plus importants sont : Grand Corps le malade, Plan B, Joby Bernabé, Saul williams et Souleymane Diamanka. El les slams les plus importants sont : Comme Une Evidence, Dead and Buried, L'Hiver Peul…
Romeo Kiffe Juliette
Je me suis réveillée dans une chambre blanche. Ma mère me regardait l'air préoccupé, depuis la chaise qui était à côté de moi. J'ai cligné des yeux quelques secondes avant de me relever. Ma mère s'est levée et est venue rapidement vers moi, elle m'a pris dans ses bras mais son regard cachait la douleur. Les souvenirs de comment je suis arrivée ici ont commencé à m'envahir peu à peu. J'avais vomi toute la nourriture du collège, et c’était la deuxième semaine que je le faisais.
C’était l’heure de dormir et je me suis allongée. J’ai alors commencé à me souvenir comment j’étais arrivée à cette situation.
(2 mois avant...)
Je suis entrée dans la classe, j’étais très nerveuse, tout le monde me regardait et m’analysait, aussi bien les filles que les garçons... Je me suis assise à une table vide et j’ai commencé à sortir les affaires de mon sac- à- dos. Une fille blonde et très mince est venue vers moi et s’est présentée, elle s’appelait Véronique. Je me suis aussi présentée en essayant d’être le plus sympathique possible et de ne pas paraître nerveuse.
La femme m’a regardée de haut en bas et après elle est partie. A l’heure du repas, ça a été pire, je ne savais pas à côté de qui je pouvais m’asseoir…J’avais la sensation qu’ils me méprisaient pour quelque chose …
J’avais un copain donc, quand je suis sortie de cours, ça allait un peu mieux, j’avais quelqu’un avec qui partager mes peines et mes difficultés. Les jours passaient et le panorama dans ma nouvelle école ne s’améliorait pas beaucoup…
Je me souviens qu’un jour, quand je passais à côté des filles de ma classe, j’ai entendu qu’elles commentaient que j’étais grosse et que je devais maigrir. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à noter les premiers changements dans moi, j’ai commencé à être obsédée par mon physique. Je regardais les autres filles qui étaient plus minces que moi. Je me regardais constamment dans le miroir et j’ai commencé à me préoccuper pour mon alimentation.
C’est devenu plus inquiétant quand mon copain m’a quittée. J’ai commencé à être obsédée et je croyais qu’il m’avait laissée parce que j’étais grosse. C’est quand j’ai commencé à ne plus manger et à me faire vomir. Chaque jour j’allais au collège plus faible et fatiguée, ma peau commençait à devenir jaune et mes cheveux étaient plus fragiles. Mais j’ai noté un changement de la part des autres, les filles de ma classe ont commencé à m’accepter.
Je me laissais porter par leurs commentaires mais j’étais en train de me détruire physiquement. Et maintenant, je suis dans ce lit, et je comprends que j’ai été bête de me laisser influencer par ces commentaires…
J’ai ouvert mes yeux. C’était déjà le matin. Je pensais à tout ça et ça me faisait sentir mal, comme un chiffon que personne ne veut.
Quelques jours plus tard, je suis rentrée à la maison. J’avais peur de sortir de l’hôpital et de retourner à la vie normale. J’avais peur de retourner à l’école, de marcher dans la rue et de me regarder dans le miroir.
Les semaines passèrent et tout était très difficile. Je vomissais tous les aliments et j’étais en train de mourir de l’intérieur, mon corps me demandait de la nourriture et criait à l’aide mais je n’étais pas capable, je voyais trop de graisse dans le miroir. Les docteurs ont parlé avec moi et m’ont dit que si je ne mangeais pas, je finirais par mourir.
J’ai réussi à surmonter mon problème. Je ne sais pas exactement quel jour j’ai commencé à récupérer. J’étais alors très maigre. J’ai commencé à manger, pas d’une façon rapide et normale, mais plus qu’avant et sans vomir. Quand je me regardais dans le miroir, je sentais que j’étais capable de manger plus.
Dans l’école, j’ai arrêté d’aller avec ces filles qui me critiquaient et je me suis fait une nouvelle amie. Je crois que c’est cette amitié à laquelle m’accrocher qui m’a guérie.
Quand j’ai surmonté l’anorexie, de nombreuses personnes m’ont demandé pardon. Je me souviens d’un jour où, dans la rue, j’ai rencontré mon ex-copain. Nous avons commencé à parler et nous nous sommes revus d’autres fois. Il m’a demandé si je voulais ressortir avec lui mais je lui ai dit que non.je l’aimais mais je savais que si je revenais avec lui, je ne serais pas bien et je rechuterais. Cette décision a été une des meilleures que j’ai jamais prise.
Vous devez vous demander ce qui est le pire de tout ça. Le pire c’est de réaliser qu’à cause des commentaires des autres tu es en train de te détruire pour donner une image et essayer de trouver ta place dans un endroit qui n’est pas bon pour toi. J’ai compris que notre physique n’est pas très important, que nous soyons gros, minces, grands, petits, … ce qui compte vraiment est notre intérieur, ce que nous valons réellement, et comment nous nous comportons avec les autres… Car il y a des valeurs que nous devons préserver par dessus tout…
C’était l’heure de dormir et je me suis allongée. J’ai alors commencé à me souvenir comment j’étais arrivée à cette situation.
(2 mois avant...)
Je suis entrée dans la classe, j’étais très nerveuse, tout le monde me regardait et m’analysait, aussi bien les filles que les garçons... Je me suis assise à une table vide et j’ai commencé à sortir les affaires de mon sac- à- dos. Une fille blonde et très mince est venue vers moi et s’est présentée, elle s’appelait Véronique. Je me suis aussi présentée en essayant d’être le plus sympathique possible et de ne pas paraître nerveuse.
La femme m’a regardée de haut en bas et après elle est partie. A l’heure du repas, ça a été pire, je ne savais pas à côté de qui je pouvais m’asseoir…J’avais la sensation qu’ils me méprisaient pour quelque chose …
J’avais un copain donc, quand je suis sortie de cours, ça allait un peu mieux, j’avais quelqu’un avec qui partager mes peines et mes difficultés. Les jours passaient et le panorama dans ma nouvelle école ne s’améliorait pas beaucoup…
Je me souviens qu’un jour, quand je passais à côté des filles de ma classe, j’ai entendu qu’elles commentaient que j’étais grosse et que je devais maigrir. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à noter les premiers changements dans moi, j’ai commencé à être obsédée par mon physique. Je regardais les autres filles qui étaient plus minces que moi. Je me regardais constamment dans le miroir et j’ai commencé à me préoccuper pour mon alimentation.
C’est devenu plus inquiétant quand mon copain m’a quittée. J’ai commencé à être obsédée et je croyais qu’il m’avait laissée parce que j’étais grosse. C’est quand j’ai commencé à ne plus manger et à me faire vomir. Chaque jour j’allais au collège plus faible et fatiguée, ma peau commençait à devenir jaune et mes cheveux étaient plus fragiles. Mais j’ai noté un changement de la part des autres, les filles de ma classe ont commencé à m’accepter.
Je me laissais porter par leurs commentaires mais j’étais en train de me détruire physiquement. Et maintenant, je suis dans ce lit, et je comprends que j’ai été bête de me laisser influencer par ces commentaires…
J’ai ouvert mes yeux. C’était déjà le matin. Je pensais à tout ça et ça me faisait sentir mal, comme un chiffon que personne ne veut.
Quelques jours plus tard, je suis rentrée à la maison. J’avais peur de sortir de l’hôpital et de retourner à la vie normale. J’avais peur de retourner à l’école, de marcher dans la rue et de me regarder dans le miroir.
Les semaines passèrent et tout était très difficile. Je vomissais tous les aliments et j’étais en train de mourir de l’intérieur, mon corps me demandait de la nourriture et criait à l’aide mais je n’étais pas capable, je voyais trop de graisse dans le miroir. Les docteurs ont parlé avec moi et m’ont dit que si je ne mangeais pas, je finirais par mourir.
J’ai réussi à surmonter mon problème. Je ne sais pas exactement quel jour j’ai commencé à récupérer. J’étais alors très maigre. J’ai commencé à manger, pas d’une façon rapide et normale, mais plus qu’avant et sans vomir. Quand je me regardais dans le miroir, je sentais que j’étais capable de manger plus.
Dans l’école, j’ai arrêté d’aller avec ces filles qui me critiquaient et je me suis fait une nouvelle amie. Je crois que c’est cette amitié à laquelle m’accrocher qui m’a guérie.
Quand j’ai surmonté l’anorexie, de nombreuses personnes m’ont demandé pardon. Je me souviens d’un jour où, dans la rue, j’ai rencontré mon ex-copain. Nous avons commencé à parler et nous nous sommes revus d’autres fois. Il m’a demandé si je voulais ressortir avec lui mais je lui ai dit que non.je l’aimais mais je savais que si je revenais avec lui, je ne serais pas bien et je rechuterais. Cette décision a été une des meilleures que j’ai jamais prise.
Vous devez vous demander ce qui est le pire de tout ça. Le pire c’est de réaliser qu’à cause des commentaires des autres tu es en train de te détruire pour donner une image et essayer de trouver ta place dans un endroit qui n’est pas bon pour toi. J’ai compris que notre physique n’est pas très important, que nous soyons gros, minces, grands, petits, … ce qui compte vraiment est notre intérieur, ce que nous valons réellement, et comment nous nous comportons avec les autres… Car il y a des valeurs que nous devons préserver par dessus tout…
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